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Foire aux questions
La commotion cérébrale aiguë est une forme de lésion cérébrale légère qui provoque une perturbation temporaire des cellules à la suite d’une accélération ou d’une décélération du cerveau dans le crâne.
Une commotion cérébrale est provoquée par l’accélération ou à la décélération du cerveau, à la suite d’un choc significatif à la tête ou ailleurs sur le corps. Une idée répandue veut que quelqu’un doive être frappé à la tête pour avoir une commotion cérébrale ; cependant, un coup assez significatif sur le corps peut provoquer un effet de coup de fouet cervical et, avec suffisamment de force, cela peut affecter le cerveau pour provoquer une commotion cérébrale.
Une commotion cérébrale provoque une excitation des cellules du cerveau dans un premier temps, puis amène une baisse d’énergie extrême. Il peut en résulter l’un des symptômes suivants :
- Perte de conscience (plus de 90 % des commotions cérébrales n’entraînent pas de perte de conscience)
- Maux de tête ou sensation de pression dans la tête
- Douleur au cou ou coup du lapin
- Étourdissements ou vertiges
- Nausées et vomissements
- Vision floue ou déformée
- Problèmes d’équilibre
- Sensation de fatigue, d’exténuation, de ralentissement, de somnolence ou de manque d’énergie
- Sensation de « brouillard » ou de difficulté à penser clairement
- Sensation de malaise général
- Émotivité accrue
- Sensation de tristesse, de frustration de colère
- Nervosité ou l’anxiété
- Sensibilité à la lumière ou au bruit
- Difficulté à se concentrer
- Difficulté à lire ou à travail à l’ordinateur
- Difficulté à se rappeler des choses ou à se concentrer
- Confusion
- Difficulté à s’endormir
- Sommeil plus long ou plus court
- Irritabilité
Les signes visuels d’une commotion cérébrale peuvent inclure :
- Perte de conscience
- Rester allongé immobile sur le terrain ou sur la glace
- Désorientation ou incapacité à répondre aux questions
- Regard vide
- Équilibre, mouvements ralentis, trébuchage et manque de coordination
- La personne se prend la tête dans les mains
- Lenteur en se relevant, après un coup à la tête ou au corps
Si vous éprouvez l’un de ces symptômes à la suite d’un coup significatif à la tête ou au corps, il y a alors de fortes chances qu’une commotion cérébrale se soit produite.
Dans le doute, au banc !
Non ; cependant, les recherches démontrent que réduire le contact dans les sports pour les plus jeunes athlètes peuvent diminuer les risques de commotions. La plupart des commotions se produisent lors d’une collision, lorsque le joueur ne s’est pas préparé à un coup imminent. La commotion cérébrale est une blessure de l’accélération ; en se préparant à l’impact et en se raidissant le cou, on peut réduire la force transmise au cerveau. Donc, être avisé avant le jeu peut aider à anticiper les coups, et ainsi permettre à un joueur de se protéger en conséquence.
La recherche démontre que les casques ne peuvent pas prévenir efficacement les commotions cérébrales, mais qu’ils peuvent jouer un rôle important dans la protection du crâne contre les fractures.
Toujours le dire à un parent, un enseignant, un entraîneur ou un ami, si vous, un coéquipier, ou même un membre de l’équipe adverse peut avoir subi une commotion cérébrale. Dans le doute, au banc !
Les premières 24 à 48 heures suivant une commotion cérébrale sont particulièrement critiques, en raison du risque de blessure plus grave pouvant exiger des soins médicaux immédiats, comme les saignements ou les enflures du cerveau. Lors de l’accident, le patient doit être tenu en observation pendant au moins 3 heures pour relever toute une aggravation de son état, en cas d’hémorragie ou d’enflure du cerveau.
Rendez-vous immédiatement à l’urgence, si l’un de ces signes ou symptômes est présent. Ces signaux sont les plus graves.
- Grande somnolence ou réveil impossible
- Vomissements
- État second causé par l’alcool ou les drogues au moment de l’accident
- Manques de mémoire à court terme
- Convulsions
- Diminution du niveau de conscience ou d’attention
- Sang ou écoulement provenant des oreilles, du nez, de la bouche ou des yeux
- Ecchymose derrière les oreilles, yeux noirs ou bosses très tendues au visage
- Incapacité à se souvenir de 30 minutes avant ou après la blessure
- Perte d’équilibre debout ou en marche
- Mécanisme dangereux de blessure (p. ex., frappé par une voiture ou tombé dans les escaliers)
- Trouble de l’élocution
- Faiblesse ou engourdissement des bras ou des jambes
Il est important que les patients reçoivent une évaluation neurologique et des conseils de gestion dès que possible, après une commotion cérébrale, car ceux-ci peuvent avoir un effet considérable sur la récupération.
Les commotions cérébrales sont difficiles à diagnostiquer, car les symptômes peuvent ne pas être présents immédiatement après l’impact, et les symptômes peuvent ressembler à ceux d’autres blessures communes comme le coup de fouet cervical. Les praticiens et toutes les personnes œuvrant dans les soins de commotions cérébrales devraient redoubler de prudence. S’il y a eu un impact significatif et au moins un symptôme de commotion cérébrale, un athlète devrait être retiré du jeu et recevoir une évaluation d’un professionnel de la santé formé en gestion des commotions cérébrales. Dans le doute, au banc !
Une commotion cérébrale affecte le fonctionnement du cerveau et, par conséquent, ne peut pas être détectée par un IRM ou par d’autres types de scintigraphies du cerveau. Les symptômes se dissipent souvent avant le rétablissement complet du cerveau. Par conséquent, une approche globale, avec des tests de référence multimodaux réalisés avant la blessure, peut aider les professionnels à faire un diagnostic plus précis et à rendre la reprise des activités plus sécuritaire.
Jusqu’à 90 % des commotions cérébrales peuvent se résoudre de façon symptomatique dans les 7 à 10 jours qui suivent ; cependant, dans certains cas, les commotions cérébrales peuvent avoir des symptômes de plus longue durée. Si vous ressentez des symptômes pendant plus de 4 semaines, il s’agit alors d’un syndrome post-commotion cérébrale.
Très peu de choses sont connues sur ce qui provoque les syndromes post-commotion cérébrale. Les données disponibles nous permettent de croire qu’ils sont provoqués par des anomalies persistantes dans le flux sanguin du cerveau, des carences d’énergie continues pour le cerveau, des troubles psychosomatiques, des problèmes vestibulaires/oculaires (intégration entre les systèmes visuels et de l’équilibre) et de dysfonctionnement potentiel dans les muscles et les articulations de votre cou qui se sont produits à cause de l’impact.
- Les sources de risques pour la récupération prolongée et le syndrome post-commotion cérébrale comprennent :
- Un historique de commotions cérébrales
- Plusieurs blessures rapprochées dans le temps
- Des antécédents de dépression ou d’anxiété
- Sources de stress familiales ou de la vie courante
- L’âge (les jeunes enfants et les adolescents prennent généralement plus de temps à récupérer)
- La désinformation concernant les commotions cérébrales
- La mauvaise gestion des commotions
Dans les premiers instants suivant une blessure, le repos physique et mental est indiqué pour une période de 24 à 48 heures ; toutefois, ces décisions doivent être prises au cas par cas.
Après une courte période de repos, le processus de traitement et de réadaptation peut inclure une augmentation graduelle de l’activité physique et mentale. Si les symptômes persistent pendant plus de 10 jours, l’exercice, la thérapie manuelle du cou, le régime alimentaire, les interventions en nutrition et la réadaptation vestibulaire et visuelle sont des options efficaces de traitement et de réadaptation.
Il n’existe présentement aucune solution en vente libre, ni intervention pharmaceutique permettant d’accélérer le rétablissement après une commotion cérébrale.
Les praticiens de la santé qualifiés doivent fournir des processus détaillés, étape par étape, avec des phases de reprise graduelle permettant d’aider les athlètes et les patients souffrant de commotion cérébrale à reprendre leurs activités scolaires, leur emploi ou leur sport.
Notre approche de gestion des commotions cérébrales peut inclure :
- Une activité modérée, limitant les symptômes
- Une activité mentale légère
- Des demi-journées d’école/de travail (avec restrictions)
- Des journées complètes d’école/de travail (avec restrictions)
- Un test du tapis de Buffalo (test d’évaluation de l’écoulement de sang et d’évaluation du retour à l’exercice)
- Une activité sportive, légère et sans contact (athlètes uniquement)
- Une activité sportive plus intense et sans contact
- Un test d’effort physique plus intense (évaluation de l’effort physique, pour tester différents systèmes et donner le même niveau d’intensité et d’effort que le jeu régulier) suivi immédiatement d’un nouveau test de référence
- Retour au jeu plein contact
Ce processus peut varier selon la personne. Si vous êtes à risque de commotion cérébrale ou que vous avez subi une commotion cérébrale, nous vous recommandons de prendre un rendez-vous avec un professionnel de la santé qualifié.
Une commotion cérébrale est une forme de lésion cérébrale traumatique légère (LCTl) et n’est pas, en soi, une blessure fatale. Le danger suivant les premières heures d’une commotion cérébrale n’est pas la commotion elle-même, mais plutôt la possibilité d’une blessure plus grave, comme un saignement ou une fracture du crâne. De plus, il y a également eu des cas où des personnes sont mortes de commotions cérébrales secondaires produites avant le rétablissement complet de la première commotion, que l’on appelle également le syndrome du Second Impact.